La comunità monastica attorno alla tomba del fondatore e primo abate, Dom Gérard Calvet O.S.B. (1927-2008),
in occasione della Messa Pro 3° anniversario obitus, il 28 febbraio 2011
La profession monastique
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• La première étape est le postulat. Celui qui demande à entrer au monastère sera donc postulant pendant quelques mois. Il garde ses habits séculiers, mais a déjà les cheveux entièrement rasés, en signe de sa volonté d'appartenir à Dieu (dans l'antiquité, la rasure était le signe distinctif des esclaves). • Le Père Abbé ayant demandé l'avis de son Conseil, le postulant est admis à recevoir l'habit : il devient alors novice. • Après deux ans de noviciat, le frère demande son admission dans la communauté. Après vote favorable du Chapitre, il prononce les premiers vœux, pour une durée de trois ans. Mais déjà il doit avoir dans son cœur l'intention de se donner pour toujours. • Les vœux sont au nombre de trois : – par le vœu d'obéissance, le moine est délivré de l'esclavage de ses passions, de sa volonté propre. Il obéit à son supérieur comme si c'était le Christ en personne. – le vœu de conversion des mœurs engage le moine à rechercher toujours le plus parfait. Il inclut les vœux de pauvreté et de chasteté. Par le premier, le moine s'assure d'avoir Jésus-Christ pour seule richesse, par le second, de l'avoir pour unique amour. – le vœu de stabilité, enfin, fixe le moine pour toujours à son monastère. • Les trois années écoulées, le moine fera profession solennelle. Il prononce alors des vœux perpétuels qui le maintiendront lié à Jésus-Christ et à son monastère jusqu'à sa mort. • Ceux qui sont destinés au sacerdoce ont reçu les ordres mineurs pendant leurs trois années de vœux temporaires. Après la profession solennelle, ils reçoivent, en général avec un écart d'un an à chaque fois, le sous-diaconat, le diaconat puis l'ordination sacerdotale.
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Journée monastique
La journée monastique (introduction) |
On verra au cours de cette description de la journée monastique que chaque geste, chaque détail de la vie du moine exprime quelque chose de précis…
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3 h 20 - Le Frère réglementaire sonne une cloche intérieure qui retentit dans tous les couloirs de cellules. Le lever de nuit est une de nos principales observances.…
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6 h 00 - Office de Laudes. C’est la première prière du matin. Cet office commence invariablement par le psaume 66, chant très joyeux qui exprime avec force…
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7 h 45 - Prime. À la fin de l'office, trois psaumes suivis du De profundis chanté en procession nous amènent au chapitre, où l'on écoute un passage de la Règle…
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9 h 15 - Premier coup de cloche annonçant la messe conventuelle ; si c’est une fête majeure, la messe est à 10 h, et c’est le grand carillon qui nous en avertit…
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Pendant que les religieux entrent au réfectoire le P. Abbé procède au lavement des mains des hôtes. Deux novices sont préposés pour le seconder…
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14 h 30 - L’office de None vient d’être achevé. Les moines remontent en cellule, troquent leur habit noir pour la tenue de travail…
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17 h 30 – C'est l'heure des Vêpres. Les jours de fêtes, elles sont chantées par le Père Abbé au trône.…
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19 h 45 : Une dernière procession rassemble la communauté dans l'église abbatiale pour le chant des Complies : apaisement du soir…
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Horaire des offices
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Tous les offices sont chantés en latin et grégorien. Toutes les messes sont célébrées dans la forme extraordinaire du rite latin, dit de ‘saint Pie V’. |
Semaine
3 h 30 Matines 6 h 00 Laudes 6 h 40 messes lues 7 h 45 Prime 9 h 30 Tierce et GRAND MESSE12 h 15 sexte 14 h 15 None 17 h 30 VÊPRES19 H 45 Complies
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Dimanche et fêtes
3 h 30 Matines 6 h 00 Laudes 6 h 40 messes lues 8 h 00 Prime 8 h 30 messe à la crypte 10 h 00 Tierce et GRAND MESSE11 h 45 messe à la crypte 12 h 15 sexte 14 h 30 None 17 h 30 VÊPRES et Salut 19 H 45 Complies
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Vous pouvez télécharger ici l'ordo liturgique en latin de l'Abbaye Sainte-Madeleine. [pdf] Télécharger
Historique du monastère
1970 - 2008
Galerie de photos
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24 août 1970 : Un moine bénédictin arrive en mobylette, son barda sur le porte-bagages, à la petite chapelle de Bédoin, vouée à sainte Madeleine, dans le Vaucluse. Que vient-il faire ici ? A l'heure des renouveaux et des changements, il entend continuer sa vie monastique, tout simplement, et, avec la bénédiction de son Père abbé, faire “l‘expérience de la tradition” : prière, silence, travail manuel, office en latin, liturgie traditionnelle. De quoi demain sera-t-il fait ? “C'est l'affaire du Bon Dieu” répond le Père Gérard. 27 août : Un premier postulant se présente à la porte de La Madeleine : “Mon Père, je veux être moine. — Ici, c'est impossible ! Je n'ai rien pour vous accueillir.” Mais le jeune homme insiste... 15 novembre : Le postulant revient. Une communauté s'esquisse. Sept fois le jour et une fois la nuit, la louange divine ne cessera plus de retentir. 1971 : La vie monastique s'organise. Résolument. Le petit prieuré en ruine est restauré. Dieu envoie des vocations. Il sont bientôt onze moines. Janvier 1971 : Premier voyage à Rome. Muni d'une lettre de son Père Abbé, Dom Gérard sollicite l'aval du Saint-Siège pour la toute jeune fondation. A la Sacrée Congrégation des Religieux, on le rassure : “Faites comme saint Benoît, vivez la Règle et Dieu vous bénira.” 25 juillet 1974 : Mgr Lefebvre ayant procédé à des ordinations à Bédoin, le supérieur du Père Gérard décide de fermer le monastère naissant. Second voyage à Rome, pour tenter de trouver une solution... qui se fera attendre près de quinze ans ! Janvier 1977 : La communauté grandit toujours. On couche dans des caravanes et des cabanes de chantier : La Madeleine devient trop petite. Il va falloir bâtir. 20 septembre 1978 : Un terrain de trente hectares est acquis entre le Ventoux et les Dentelles de Montmirail, sur la commune du Barroux. Le site est beau et sauvage. Mais construire coûte cher ! Dom Gérard sillonne donc la France pour quêter. Un grand courant de générosité est suscité. Des milliers de dons, parfois bien modestes, permettent aux moines de mener à bien leur projet audacieux. 1979 : Quatre jeunes filles se sont regroupées autour de Mère Élisabeth, moniale bénédictine. A la suite des moines de Bédoin, elles veulent faire, elles aussi, “l‘expérience de la tradition”. Après avoir déménagé en différents lieux, elles pourront trouver à leur tour un terrain dans la commune du Barroux et donner naissance à la future Abbaye Notre-Dame de l'Annonciation. 21 mars 1980 : Pose de la première pierre, sur laquelle est gravée la devise du monastère : Pax in lumine “Paix dans la lumière”. Faire descendre un peu de la paix du Ciel dans les cœurs, voilà la mission des moines. Décembre 1981 : Les adieux à Bédoin ! Deux jours avant Noël, tous se retrouvent effectivement, “avec armes et bagages”, dans le bâtiment d'hôtellerie du nouveau monastère, au Barroux. Situation encore un peu précaire : pas de chauffage, pas d'électricité, les novices campent en dortoir... Les offices se déroulent dans la crypte, inaugurée quelques mois plus tôt. Janvier 1986 : Après la construction des bâtiments monastiques, le premier mur de l'église commence à sortir de terre. L'ouvrage durera un peu plus de trois ans. 18 juin 1989 : Rome accorde au monastère un statut canonique : Dom Dammertz, Abbé Primat des Bénédictins, vient parmi nous promulguer le décret d'érection en abbaye, signé à Rome quelques jours auparavant. 2 juillet 1989 : Le cardinal Mayer confère la bénédiction abbatiale au fondateur, Dom Gérard. 2 octobre 1989 : En la fête des saints Anges gardiens, le cardinal Gagnon, entouré de l'archevêque d'Avignon et de quatorze autres prélats, procède à la consécration de l'église du monastère : cinq heures de cérémonie, et pas une minute de répit ! Les assistants n'ont pas vu le temps passer... Une journée du Ciel ! 28 septembre 1990 : Voyage à Rome d’une partie de la communauté, reçue en audience privée par Jean-Paul II. “Je confie à votre prière la grande intention de la réconciliation de tous les fils de l’Église dans une même communion”, leur dira le Saint-Père. 10 juin 1993 : Mgr Defois, alors archevêque de Sens, confère l'ordination sacerdotale à l'un de nos jeunes frères. Est ainsi inaugurée la liste des évêques de France qui viendront chaque année procéder aux ordinations à l'abbaye. 24 septembre 1995 : Le cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et futur Benoît XVI, rend visite à la communauté et célèbre la messe conventuelle du dimanche en présence d'un grand concours de fidèles. 25 janvier 1999 : De nouveaux postulants continuent à arriver. L’abbaye compte maintenant plus de soixante moines, et elle commence à devenir trop petite. Va-t-il falloir songer à essaimer ? 21 novembre 2002 : Mgr Descubes, alors évêque d'Agen, ayant donné son accord, et tandis que les moines sont presque soixante-dix, huit d'entre eux partent fonder en Lot-et-Garonne le Monastère Sainte-Marie de la Garde à Saint-Pierre-de-Clairac. Une nouvelle aventure commence... 25 novembre 2003 : Le fondateur, Dom Gérard, ayant donné sa démission de la charge abbatiale, la communauté élit comme nouvel abbé l'un de ses membres, Dom Louis-Marie, qui recevra la bénédiction abbatiale des mains du cardinal Medina-Estevez le 25 janvier suivant. L'aventure continue ! 28 février 2008 : Décès de notre fondateur et premier abbé, Dom Gérard, suite à un accident vasculaire. 25 septembre 2008 : L'Abbaye a intégré la confédération bénédictine dont le but est de favoriser la vie selon la Règle de Saint Benoît et la charité fraternelle entre les monastères. |
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